À partir de mon expérience en tant que bénévole dans une petite cantine solidaire, j’ai voulu retranscrire l’importance de ces lieux, tout autant politique que sociale, racontée par les personnes qui les alimentent.

Ce livre recueille les voix retranscrites d’une quinzaine de personnes impliquées de près ou de loin dans des initiatives solidaires autour de l’alimentation. J’ai rencontré chacun·e d’entre elles individuellement. Par un montage des témoignages, se tisse une discussion qui questionne nos modes d’action, leurs limites mais aussi leur importance. S’étend alors notre désir de nouer, de se rencontrer et de lutter.

Conception des supports de communication pour la cantine solidaire organisée par l’association des Étonné·es.

L’identité de la cantine s’articule autour des besoins précis définis par l’équipe de bénévoles : une série de supports imprimés permettant de faire le lien avec les différent·es interlocuteur·is et usagèr·es de la cantine (producteur·is qui donnent leurs invendus, personnes en situations de précarité, étudiant·es, autres associations de l'économie sociale et solidaire, etc.)

Soupes, livres & cailloux est le mémoire de recherches que j’ai écrit dans le cadre de mon diplôme de DNSEP à l’isdaT.

Il s’agit d’un parcours que j’ai fait parmi une série de livres qui tentent de rendre compte de voix, de paroles, d’histoires témoignées — personnelles et collectives, ayant toutes un point de départ commun : celui de la cuisine. Le livre agit comme une solution au besoin de garder des traces tangibles de lieux, de communautés, d’initiatives ou bien de pratiques. Le témoignage est ainsi un point de convergence dans mon corpus. Je vois mon mémoire comme une soupe rythmée par la présence de livres souvent fruits d’un travail collectif et/ou amateur, une tentative de mettre en avant des livres qui redonnent la parole à celle·ux dont appartient le quotidien.

Less wet still crawling est le premier fanzine de poésie auto-éditée par l’artiste gréco-hollandaise, Mara Ledeboer Boviatsy.

Cette édition recueille une série de 13 poèmes écrits entre 2020 et 2024 entre les deux villes de l’autrice, Athènes et Amsterdam. 13 poèmes sur l’état amphibien entre deux langues : au lieu du sommaire, on retrouve 13 animaux qui rampent et glissent entre le monde aquatique et terrestre.

Ingrédients manquants est un projet auto-initié, un recueil d’histoires culinaires témoignées.

Ce recueil n’est pas un livre de recettes, la cuisine devient un prétexte pour se rencontrer, parler de nos souvenirs, de nos manières de faire - parfois autrement. Dans l’édition trouvent leur place des images à l’argentique capturées depuis les instants de partage et de cuisine avec chacun·e des contributeur·ices, tandis que des images glanées d’agrumes font leur apparition et rythment la lecture.

Éditer nos luttes avec le cœur et la sueur est une édition qui réunit des textes qui parlent des écoles d’art, des luttes menées au sein de celles-ci. Elle a été pensée et réalisée collectivement dans le cadre de la 5e édition de la Biennale Exemplaires avec presque zéro budget, le projet a été encadré par Coline Sunier.

«Dans “Éditer nos luttes avec le cœur et la sueur”, nous partageons des mots écrits par et pour des étudiant·es et enseignant·es en école d’art. [...] Ces textes nous ont portés et vous pouvez maintenant les porter : nous en avons fait un collier d’immunité composé de mini-livres talismans, accompagné d’un t-shirt bootleg spécial pogo. Une tenue de combat confortable, faite avec tout et rien, avec le cœur et la sueur.»

Via Picta - Routes, signes, territoires est une exposition présentée de mai à juillet 2024 au Centre Culturel Bellegarde à Toulouse, à l’occasion du Festival Figuré·e.

À l’image d’un atlas documentaire et artistique, l’exposition proposait un croisement de regards sur les images et signes aux bords des routes. Au sein de l’exposition, rentrent en dialogue les travaux d’artistes et graphistes, parmi lesquels on retrouve les pictogrammes de signalisation touristique de Jean Widmer, l’Atlas des Régions Naturelles, projet mené par Nelly Monnier & Éric Tabuchi, des photographies de Julien Lelièvre, ainsi que le film documentaire « L’image qu’on s’en fait », réalisé par Seb Coupy.

Projet mené avec Estelle Baierl, Sébastien Dégeilh, Merry Gay-Perret, Olivier Huz & Charlotte Pensamiento Moreau.